Le paradoxe du freelance : liberté sous tension
Tu t’étais dit : “Je veux être libre.”
Et maintenant, tu bosses 7 jours sur 7, avec ton ordi qui te juge depuis le canapé.
C’est pas que t’aimes pas ton boulot. C’est juste que t’as oublié comment t’arrêter sans culpabiliser.
Bienvenue dans le freelance paradoxal :
👉 Tu voulais choisir tes horaires, maintenant t’en as plus du tout.
👉 Tu voulais plus de liberté, maintenant t’as peur de dire non à un client.
👉 Tu voulais kiffer ton taf, maintenant t’as du mal à décrocher sans checker tes mails.
Et le pire ?
Tu bosses tout le temps, mais t’as quand même l’impression de stagner.
La fausse productivité : faire ≠ avancer
Le problème, c’est pas ton manque de motivation.
C’est ta fausse productivité.
Tu passes tes journées à cocher des cases sans te demander si ce que tu fais te fait vraiment avancer.
Tu fais, tu fais, tu fais.
Mais est-ce que t’as pris une heure pour réfléchir à ta vision ? À ton positionnement ? À ce que tu veux vraiment ?
(Spoiler : non, souvent.)
Cette impression de “rien faire”, elle vient pas d’un manque d’action.
Elle vient d’un désalignement entre ce que tu fais et ce qui compte vraiment pour toi.
Pourquoi tu t’épuises (et comment souffler sans tout cramer)
👉 Tu cherches la validation.
Le like, le mail du client, la facture payée. C’est ton shoot de dopamine.
Mais si ton estime dépend de ton taf, t’es foutu.
👉 Tu refuses le vide.
T’as peur du ralentissement.
Mais c’est dans le calme que les idées viennent — pas entre deux reels postés à la va-vite.
👉 Tu oublies pourquoi t’as commencé.
Reviens à ton pourquoi. Pas à ton agenda.
Ce qu’il faut retenir :
Tu ne vaux pas moins quand tu ralentis.
Tu vaux moins quand tu t’oublies.
Ton business, c’est toi.
Et toi, t’as besoin de repos, d’espace, de souffle pour continuer à créer des choses belles et utiles.
Alors cette semaine, fais un truc :
Coupe les notifs. Respire. Et fais confiance au temps.
Tout ne se joue pas aujourd’hui.